dimanche 12 février 2012

Retour

Azul fellawen aya thmathen. Thxil uken nirwiyara oudfel oussan ayi. L'courage adili yidhwen. Ma dnek outsatilghara doughalegh s'les articles imaynouthen.

Dighen vghigh awen dinigh. Ma yiwen zegwen yevgha a di publiyi yiwen l'article, anfuss yisswen.

Thmourth n'leqvayel assa azeka thela thela.

Ar timlilit.

dimanche 6 février 2011

Moubarak/Ben Ali - el hadj moussa/moussa el hadj

Azul felawen,

Ca va faire un bail que je ne me suis pas manifesté. Je voulais juste avoir une réaction à chaud sur les évènements qui secouent la Tunisie et l’Egypte.
Bien que j’ai de la compassion pour la famille des victimes Tunisiennes Berbérophones, et bien entendu, aucune pour le reste, je tenais à rappeler ce poème de Heinrich Heine que j’ai appris il y a fort longtemps et qui m’est revenu en mémoire vive à la manière de la madeleine de Proust.

Adolf Hitler disait de Heine qu’en tant que Juif, il avait la tare d’être traduisible (contrairement à Goethe et d’où l’appellation langue de Heine ou de Goethe pour la langue Allemande, selon votre tendance). Ca tombe très bien dans notre que Heine soit traduisible vu que ça ne parle pas Allemand ici. Sans tarder, je vous livre les versions brute et traduite.

Lachen sheidet der Tyran
Denn er weiss, nach seinem Tode
Wechselt Willkür nur die Hände
Und die Knechtschaft hat kein Ende.

Le tyran meurt en souriant
car il sait qu'après sa mort
la tyrannie changera seulement de mains
et que l'esclavage est sans fin.

Sur ce, j’imagine que comme l’enfer, nos petits kharabes sont remplis de bonnes intentions. Dommage que leurs efforts ne changeront rien au schmilblick.

mercredi 6 octobre 2010

Chadli Bendjedid ne fait plus rire personne

Dans un long entretien accorde a deux chercheurs japonais, voila ce que le glorieux ex-dictateur Algerien dit:

«La langue amazigh est une sorte de tradition et de langue de quelques tribus qui appartiennent à des civilisations et cultures ayant existé avant l’islam. Il y a encore quelques tribus, dont le nombre est extrêmement réduit, qui sont encore attachées à leurs origines et dont il est difficile de retracer leur appartenance amazigh.»

«Il n’y a pas une identité spécifique à l’Algérie à part l’identité arabe et musulmane. Nous appartenons à une société arabo-musulmane et nous resterons attachés aux valeurs de cette société et à cette civilisation»


«Son existence (la langue amazigh) est très réduite. Son utilisation est très limitée dans certaines tribus, mais le reste des Algériens parlent l’arabe car il est la langue d’une civilisation. La langue amazigh est limitée elle n’est qu’un mélange du français et de l’arabe»

“l’amazighité est une langue qui est dépassée par le temps et qui ne pourra pas se développer.”

“la langue amazigh a disparu.”

“je le dis sincèrement, il y avait un plan colonialiste de la part des services secrets français pour alimenter le sentiment d’appartenance à l’amazighité pour gagner la sympathie de ses groupes et les relier à la France”

A mediter...

mardi 23 février 2010

Azul felawen

Vghigh awendinigh,
asserdas amazigh youghyed ar l'kyem.
ihi, oughalewth dourth ayini, ahath adafem amaynuth!

S'zmarth ennwen.
da Mokran

jeudi 14 janvier 2010

Assegwas amegaz 2960


A l'occasion du nouvel an Amazigh, je présente aux Kabyles et autres Imazighen dignes de notre sang mes meilleurs voeux de santé, bonheur et prospérité.

La Kabylie aux Kabyles.

dimanche 3 janvier 2010

Merci a vous

Merci de vos messages de soutiens. Apres reflexion je vais finalement passer la main a mon kamarade Mokran pour gerer ce blog. Il a produit l'integralite des graphiques sur ce site ainsi l'excellent article sur les Guanches. La ligne editoriale ne changera pas bien qu'elle sera encore moins frequente.


Gloire et honneur au peuple Kabyle et aux autres peuples Amazigh.


Amazighement votre,
Soldat Amazigh S.A.

vendredi 18 décembre 2009

Ce n'est qu'un au revoir..

Voila les gars, on arrive au bout de l’année. Ca va faire 09 mois tout de meme que j’ai lancé ce blog, le temps de pondre un gosse! J’ai eu le plaisir d’avoir près de 5000 visites et un bon nombre de messages, de tous genres. Je passe outre le négatif pour ne garder que les bons, kamaraderie, amitié, rage et même une surprenante demande au mariage :-)

Passons. L’heure est à la désactivation de ce blog. Le temps me manquait entre obligations personnelles et professionnelles. Egalement, comme vous le savez bien, il ne s’agit pas ici d’un blog sur la pêche en eau douce, je ne pouvais administrer ce site de chez moi mais sporadiquement lors de déplacements a l’Etranger. Mon travail ne me le permet plus et également, m’absenter pour me connecter à partir de cyber café pourris n’était pas très viable..

Les regrets que j’ai ? là? Pour en nommer quelques uns,
- ne pas avoir fini les quelques articles sur lesquels je travaillais (rapports Communisme et PanArabisme, affrontements Chinois Izukar, etc),
- ne pas avoir publie quelques excellents passages du journal Er Rachid dont mon arrière grand père avait jalousement conservé la 43ème édition,
- ne pas avoir synthétisé les merveilleuses informations que j’ai recueillies sur la Guerre de sécession (ou devrais-je dire la Guerre d’Agression Nordiste pour rester fidèle à la terminologie Sudiste)
- ne pas avoir trouvé de Kabyle germanophone suffisamment motivé pour faire le lien avec la culture allemande

Il y a tant de choses que j’aurais souhaité réaliser, tant d’expériences enrichissantes que j’ai faites en côtoyant des groupuscules Européens. Les idées et les moyens ne manquent pas mais le temps est un luxe qui me fait terriblement défaut. Je suis cependant fier de ce qui a été exposé sur ce site. Je voulais montrer aux Imazighen en général, et aux Kabyles en particulier, qu’une troisième voie existe, une troisième voie foncièrement anti-bolcho hors du champ des Pan Berbéristes Algérianisto-islamistes ou alors des Berbéristes pro Occident/Sion. Je voulais incarner les Kabyles Kabyles, qui connaissent leur histoire (de l’Atlantide ! à Tamazgha occupée..), qui savent identifier leur ennemi mortel (Tizikert, Izukar) et qui sont conscients que leur salut ne viendra qu’en assurant leur espace vital (autonomie).

Je redeviens à présent un simple anonyme mais ce site renaîtra de ses cendres et un jour prochain, vous réentendrez parler des NUMIDIAN SOLDATEN N.S dans un cadre bien plus organisé. Un an, deux ans, peut importe. On reviendra par fidélité à ce sang précieux qui coule dans nos veines.

Je vous souhaite bonne continuation, prenez soin de vos familles surtout si vous avez la chance de toujours avoir vos parents. Ce site restera ouvert encore jusqu’au 31/12. Les commentaires sont libres à présent, n’hésitez pas. L’email numidian_soldaten@yahoo.fr restera ouvert également jusqu’à la fin de l’année si vous voulez laisser un témoignage.

Sinon, et bien, je vous dis ar thoufat.

Amazighement votre,

S.A.

mardi 1 décembre 2009

Algérie VS Egypte : Que reste-il aux Grands (Pan Arabistes) ?

Il a été dit et redit mainte fois : l’histoire bégaye. L’histoire bégaye. L’histoire bégaye. Je le répète trois fois pour rester en phase avec une superstition perdue.
Et ce combat qu’a livré l’Algérie à l’Egypte n’est pas exception, ça a encore été les Kabyles et Chaouis qui ont fait le [sale] boulot : sans Chaouchi [le Kabyle], l’Algérie aurait encaissé 10 buts, et sans le boulet de canon d’Antar [le Chaoui] l’Algérie n’aurait jamais concrétisé une seule des seules occasions qu’elle a eues.

Nos Kabyles et Chaouis se sont surpassés. Ils ont encore une fois excellé en jouant sous le drapeau des autres, celui des Arabes. Bien que l’équipe nationale soit à moitié Kabyle, il n’empêche qu’elle reste intégralement Arabe. Ceci n’est pas sujet à polémique mais à unanimité :
- l’Algérie, comme le disent les médias du monde, est la seule représentante du monde Arabe dans la coupe du monde. Et ce n’est pas les Kharabes qui vont les contredire
- A l’intérieur, les supporters Algériens ne suivaient jamais les chants des supporteurs Kabyles. A la place, les Kharabophones ont poussé le vice jusqu’à reprendre l’aire de « Anwa wigui ? dh’Imazighen » en adaptant les paroles a « Les Algériens », allant jusqu’à imiter nos gestes.

Egalement, dans de nombreuses vidéos j’ai vu nos Ane-j’ai-rien hurler : « Bab El Oued echouhada » pour faire allusion aux émeutes d’Octobre 1988. Ils ne voulaient donc pas rendre hommage à l’ensemble des victimes de 88, surtout que la Kabylie a été la dernière à rester embrasée alors que le calme avait été restauré partout ailleurs. Notre regretté Lounès Matoub avait été atteint de 5 balles à Michelet lors de ces incidents.. Non, nos supporteurs ne voulaient pas rendre hommage aux Kabyles. Uniquement Bab El Oued et alternativement, « Falestine echouhada » qui arrive comme un cheveu dans la soupe. Falestine ? C’est quoi le rapport ? En fait nos supporteurs [avec leur QI d’écureuil] pensaient que les Palestiniens –si consultés- supporteraient les Verts inconditionnellement. Pourtant, lors de la victoire des Egyptiens au Caire, il a été rapporté dans la presse que « La victoire des Pharaons a fait aussi le bonheur des supporters palestiniens qui ont manifesté leur joie en sortant défiler avec des drapeaux palestiniens égyptiens. “Nous serons au Soudan avec vous, c’est aussi notre victoire…” ont promis des supporters [palestiniens] interviewés en direct à la télévision au terme du coup de sifflet final »

Je tire cependant mon chapeau aux Egypchiens. Contrairement à nos faux culs de Berbères Arabaisés, les Egypchiens ont eu la classe d’être francs, de tirer les premiers, d’exprimer leur sentiments envers ces rats. Je me souviens lire nos journaux avant le match au Caire où il n’était fait état d’aucune animosité mais d’esprit sportif entre Nations sœurs, où le peuple Egyptiens disait « El djazaïr bilad err’igual » (L’Algérie le pays des Hommes avec un grand H). On a bien vu cette fraternité ! S’en est suivi un combat de Cobra contre cobra, bâtard contre bâtard, qui a illustré la connerie des excréments Pan Arabistes, bradeurs de race notoires, s’enivrant de leur paradis idéologique (Socialisme Arabes) et de leur capitale (le Caire).

Les Egypchiens ont prouvé qu’ils sont de vrais Kharabes, ils tapent, ils pleurent et se plaignent. Ils ont cependant bien insisté sur le fait que les Algériens ne sont pas Arabes, et je les remercie, c’était marrant de voir nos Kharabes complètement désarçonnés. Cependant, ce qui me reste en travers de la gorge, est quand les Egypchiens nous traitent de barbares, eux, les vauriens d’hier et d’aujourd’hui, alors que les nôtres ont été aux plus hautes marches de l’Egypte. Nous [IMAZIGHEN] avons régné sur leur nation et érigé la glorieuse 22ème dynastie avec NOTRE pharaon Sheshonq 1er, Osorkon I, II et Karomama la reine berbère dont la statuette est aujourd’hui conservée au musée du Louvre à Paris. L’oracle d’Amon à Siwa, serait-il devenu un détail de l’Histoire ? J’imagine que tout ce que je dis doit être du Chinois pour tout Pan-Arabiste (au cas où ils lisent). Désolé les rats, l’histoire commence bien avant votre super zéro T. E. Lawrence.

L’étude de l’ADN est là aujourd’hui pour attester scientifiquement de ce que nos ainés nous ont rapportés : les Algériens sont berbères. POINT BARRE. Il y a certaines régions où la population est très homogène comme en Kabylie ou le M’zab avec une ADN à quasiment 100% Berbère. Ailleurs, dans les régions Kharabophones, le gène Arabe ne dépasse – contrairement à ce que pensent les principaux concernés - jamais au grand jamais la barre fatidique des 20%. Explication ? Nos ber-merde Arabaisés veulent s’inventer des origines Arabes pour se rapprocher du divin, la langue du coran étant l’Arabe. L’ADN est là aujourd’hui pour leur prouver leurs origines. Ce test est à la portée de tout abruti, il ne coûte que 150 dollars US c.à.d. le prix de 10 kebabs (merci Ahuskay). Mais avec rats ces rats Pan merdiques, le rationnel reste lettre morte. Même si on leur prouve par A+B qu’ils sont Berbères, ils continueront à se réclamer de l’Arabité et n’auront d’yeux que pour le Moyen orient ventripotents. « maâza walaw taret » (c’est une chèvre même si elle s’envole).

Nos Pan-Arabistes, rappelons le, nos donc un cinquième Arabe au plus, ont toujours insisté sur l’Arabité du peuple afin d’éradiquer les 80% de nos origines. Ibn Badis lui-même doutait de leur connerie et disait « ila el ouroubati yan’tassib». Il n’a JAMAIS dit «ila el ouroubati yan’tami ». Pour ceux qui ne parlent pas boukak, Ibn Badis a dit que le peuple Algérien s’associe à l’arabité [dans le sens de famille par alliance] et non pas par appartenance. Que je ne sois pas mal compris, j’adhère à ce que dit Ibn Badis, j’aurais pu être un très bon ami des Arabes et les soutenir corps et âme. Cependant une famille par alliance n’essaye pas d’absorber son gendre et d’éradiquer son héritage. C’est pour cela que je réclame à présent la répudiation immédiate de cette bête immonde Arabe. Effacer mon peuple aux profits des Arabes suscite en moi le même effet que de contrarier un gaucher.

Tels les gaucho, nos Pan-Arabistes (ils sont socialistes après tout) ne cessent de répéter que les Arabes sont nos frères, et ce, malgré les faits et gestes de leurs gouvernements. C’est la fameuse doctrine marxiste de distinction entre les peuples et leurs gouvernants. Et en particulier l’Egypte. Leur gouvernement est à la botte de l’Occident mais son peuple est frère et a su autrefois nous aider. La vérité est autre, le gouvernement Egyptien est à la solde de l’Ouest afin que sa population ne crève pas de faim [il reçoit USD 2 milliards annuellement soit près de 100 milliards depuis 1979] et sinon, la si précieuse aide n’iveki-ni Nasser s’est résumée à:
- tirer dans le dos des plus vaillants hommes de la révolution s’ils n’étaient pas pro Arabe et en tête de liste Abane Ramdan,
- créer l’Armée des frontières afin que ces lâcher ces chiens en 62 massacrer l’ALN intérieure que la guerre [France] a épargné.
Je défie quiconque d’affirmer le contraire.

Alors Pan-Izanistes, que pensez vous du peuple Egyptiens à présent que vous l’avez vu de près? C’est quoi encore ? C’est qui encore ? Vous n’allez tout de même pas rabâcher la même théorie tordue ? Faites moi rire, c’est encore la faute des Lobbys ? des multinationales ? des Sionistes maléfiques? C’est qui ? La réponse pourtant coule de source: le peuple Egypchien vous hait. Il n’a jamais éprouvé autant de haine envers personne, personne. Y compris en 73 face aux Israéliens vos frères Egypchiens étaient plus zen. Ceux qu’ils haïssent le plus, c’est vous Pan Arabistes Berbères, et que vous ayez vendu votre race n’y change rien. Observez autour de vous, pensez-vous que c’est un hasard si les seuls du « monde Arabe » à nous soutenir ne sont autres que nos frères Berbères Marocains et Tunisiens ? Continuer avec vos discours de fraternité Arabe. Avec vous on recule depuis 62 et dès qu’on réclame l’Autonomie on assiste à la levée de boucliers de « pas question que nous reculions seuls ! ». Continuez à rêver de la fraternité Arabe, de la nostalgie du Caire d’antan et de la République Arabe Unie [qui en fait n’a vu le jour que pour parer au parti communiste Syrien et à aucun idéal]. J’espère que vous crèverez dans votre sommeil.

Je termine par une citation d’Afrique-du-Nord.com où un dénommé Firman L dit :
« Une chose est, maintenant, sûr. Le mortier de l’arabisme n’est pas armé. Il s’effiloche à chaque fois et à la moindre des situations. L’Algérie ne sera jamais complètement Arabe, non pas parce que cette dernière ne le souhaite pas mais parce que les Arabes, n’en veulent pas. »

dimanche 15 novembre 2009

Avis aux amis de ce blog

Azul fellawen andama thelam,
Azul fellak a arezqi m'a syagui thetsaadayedh,

J'ai été très occupé récemment et n'aie pu mettre a jour ce blog avec de nouvelles réflexions. Je travaille en ce moment sur un article à propos de la Russie et du bolchevisme inhumain. Egalement, à propos des affrontements Chinois Algériens survenus à Bab El Zouar à Alger ainsi que sur le match de football Algérie Egypte.

J'espéré revenir bientôt, ce n'est pas avec Mokran que ce site restera a jour!

Amazighement votre,
Soldat Amazigh S.A.

mardi 22 septembre 2009

Saha l'aïd ennwen …

Dans la course folle qui opposa jadis colonialistes Européens pour le partage de Tamazgha, nous nous sommes retrouvés à l’intérieur de frontières qui ressemblent plus à des lignes géométriques qu’à des frontières délimitant des peuples dignes de ce nom.

La raison d’être de ces états fantoches est de sous-traiter plus efficacement les intérêts des colonialistes qui ont réussi le pari de délocaliser leur oppression en remplaçant leur armée par de vulgaires marionnettes. A présent, les drapeaux sont divers, le dessein quant à lui n’a pas changé d’un iota : notre mort programmée, la création d’un grand royaume Arabe sur nos terres. Le chemin le plus court à cette entreprise crasseuse est de le faire sous couvert de "religion commune", et il est important de le rappeler en ce jour d’Aïd.

Ne laissons pas ces excréments Pan-Arabistes s’accaparer notre sang et détruire notre culture, echaghl our dili dajdid.

mardi 25 août 2009

Nos ancêtres les Guanches

Peu de choses ont été écrites sur ce peuple Amazigh qui vivait en quasi autarcie depuis l’engloutissement de l’Atlantide. Qui sont-ils ? Quels sont leurs liens avec Tamazgha ? Quelles étaient leurs croyances ? Leur organisation sociale ?

Il n’est pas facile de trouver des réponses à cause de la faiblesse de la littérature léguée par les Guanches eux-mêmes ou par les bêtes sauvages qui les ont massacrés. Cependant, avec de la bonne volonté, aucune porte ne reste fermée et je vous propose à présent, le temps d’un article, de revivre l’époque des Canarias Amazigh.

Pour les origines des Canaries et de l’Atlantide, je vous réfère à l’article de Soldat Amazigh intitulé « Tamazgha : l’Atlantide perdu ».

Les Guanches - peuple Amazigh des Canaries

L’archipel des Canaries faisait partie du royaume de Juba II qui aimait à s’y rendre. Juba II est d’ailleurs à l’ origine de l’appellation « Canarie ». Il existe deux théories concernant ce choix :
1/ La première théorie est que de nombreux chiens se trouvaient sur l’ile, chien se disant Canis en Latin, Canis devenant Canaria
2/ La deuxième théorie – et la plus plausible - est qu’il les ait appelées de la sorte d’après le nom de la tribu Amazigh qui peuplait Gran Canaria, à savoir « icanariyen »

Le terme Canarias apparait pour la première fois dans la littérature vers en l’an 300 ap J-C sous la plume de l’écrivain Amazigh Arnobe : il change le nom précédemment utilise d’îles Fortunées (mythologie grecque) en « péninsule des canaries ».



Les flux migratoires de Tamazgha continentale vers les Canaries étaient continus dans le temps. Il est à noter cependant une immigration tragique qui s’est déroulée au IIème siècle lors du règne de l’empereur romain Marcus Trajan. Suite à la « révolte des marchands », qui rappelons le, a produit une grande instabilité le long de la frontière Mauritanienne, Trojan a ordonné la liquidation physique de tous les hommes et l’expropriation des femmes, enfants et vieillards. Ces derniers eurent la langue coupée et furent déportés vers les Canaries ; le but de la manœuvre étant que leurs descendants ne sachent jamais d’où-est ce qu’ils provenaient.

Plage de sable noir – Gran Canaria

La nourriture aux Canaries consistait de fruits, légumes poissons et fruits de mer. La pêche était fortement développée au profit de la chasse. Les Guanches ne connaissaient ni la roue ni l’acier ; leurs outils étaient de roche ou de bois. Aucune monnaie n’a été retrouvée sur l’archipel, les échanges se faisant au troc. Les Guanches vivaient dans des huttes ou des grottes. Ils utilisaient l’alphabet Tifinagh qu’ils gravaient dans l’argile, le bois ou dans la roche. Et bien que bon marins, les Guanches utilisaient leurs savoir faire uniquement pour la pêche. Pour illustrer ce point, il est à noter que les contacts entre les différentes iles étaient très sporadiques.

Regardons à présent les iles qui composent l’archipel :

1/ La principale ile des Canaries était Gran Canaria. Le plus ancien nom connu de Gran Canaria est Thamaran ou « pays des braves ». Ses habitants se faisaient appeler icanariyen. L’ile était divisée en deux territoires : Galdar et Telde. Chaque région était gouvernée par un roi (Guanarteme) et un prêtre (Faycan). Le Roi exerçait le pouvoir politique et judiciaire. Il était responsable de partager les terres fertiles entre membres de la noblesse. Le Faycan avait des liens de sang avec le Roi et en tant que responsable religieux (et de ce fait, numéro 2 du territoire), avait la charge de collecter les taxes et les surplus alimentaires.
Un conseil de guerre (ou Sabor) était constitué de 12 hommes, 6 de chaque territoire, afin de régler les différents entre les deux territoires et protéger l’ile en cas d’attaque extérieur. La noblesse de Gran Canaria était très réduite. Elle était cependant propriétaire des meilleures terres et troupeaux. Tout membre de la Noblesse était nommé par le Faycan et les conditions étaient strictes : il fallait naitre de parents nobles, ne pas avoir eu de rapports (partenaire) avec la classe paysanne, ne jamais avoir commis de crimes ou avoir été irrespectueux envers une dame. Tout individu réunissant ces caractéristiques pouvait aspirer à la Noblesse. Cependant, si a un moment ou un autre, une de ces conditions était prouvée fausse, le noble se retrouvait dépossédé de son titre et condamné à devenir paysan à jamais.
Pour garantir la pureté raciale de la noblesse, leurs femmes vivaient en quasi autarcie jusqu'à leur mariage, confinées dans des maisons. Elles ne sortaient de ces maisons que pour aller prier ou laver le linge dans les rivières avoisinantes. La loi punissait par la peine capital tout homme qui essaierait de leur parler ou qui serait insistant du regard. Durant les périodes de crises démographiques, il était autorisé de tuer les nouveaux nés et les filles étaient sacrifiées plus volontiers. Ainsi, il en résulta un déséquilibre entre femmes mariables et hommes. C’est ainsi que la polygamie fût introduite : une femme pouvait marier plusieurs hommes qui se relayaient mensuellement afin de faciliter la paternité des enfants. Ceux qui ne respectaient pas ces règles devenaient esclave et dépourvu de tout droit.
Les demeures en Gran Canaria étaient beaucoup plus solides qu’ailleurs dans l’archipel. L’économie était également plus axée sur l’agriculture que sur l’élevage.
Le sang était très un sujet très tabou. Les bouchers, bourreaux et embaumeurs ne pouvait fréquenter que des gens de leur classe. S’ils souhaitaient quelque chose, ils devaient l’indiquer du doigt et ne jamais toucher avant acquisition. Cette obsession était si extrême que les femmes ayant leurs règles devaient s’isoler du reste de la communauté.

2/ Tenerife, la plus grande des iles Canaries, provient du Berbère Tin Irifi. Elle était découpée en 9 territoires : Abona, Adeje, Anaga, Daute, Guimar, Icod, Thigueste, Thacoronte et Tharo. Il y existait deux groupes sociaux, les Nobles et les paysans. La noblesse était héréditaire et exempt de travail. Le personnage principal était le roi ou Mencey qui avait entre ses mains tous les pouvoirs. Il était propriétaire des terres agricoles qu’il devait assigner annuellement aux nobles. La pureté ethnique de la noblesse était si cruciale que le Roi ne pouvait marier aucune personne hors du cercle très restreint de la noblesse, au point de, en cas extrême, épouser sa propre sœur s’il ne restait aucune autre possibilité.
Les Achimencey étaient des nobles de sa famille directe et gravitaient autour des principaux postes de pouvoir. Ils faisaient parti du Thagharor (l’équivalent de Thajmath en Kabylie) et ils avaient collectivement le devoir de conseiller le Mencey ainsi que le pouvoir de le révoquer.
A la proclamation d’un nouveau Mencey, l’heureux élu devait prêter serment sur un os appartenant au plus ancien Roi de sa lignée et organiser un grand festin afin de se faire connaitre du grand public.
Il existait un prêtre pour chaque état, le Guanamene, qui agissait comme intermédiaire entre le Roi et les Dieux. Il avait également le devoir de transmettre la foi au peuple. Il est dit qu’un Guanamene a fait la triste prophétie que des « hommes trapus » allaient venir sur le dos de grand oiseaux pour leur mener une guerre d’extermination…
Quant à la classe paysanne, le petit peuple, elle vivait dans des huttes ou des grottes et travaillait pour la noblesse. Les professions « impliquant le sang » (comme à Gran Canaria) étaient très mal vues.
Lors des récoltes, le travail devenait collectif et de grandioses cérémonies étaient organisées à l’honneur des Dieux pour les remercier de leur bonté pour les fruits récoltés (jeune Kabyle, est-ce que ça te rappelle quelque chose ?). Au programme des festivités on trouvait la lutte canarienne (qui existe à ce jour), lancé de poids, dance, concours de chant, etc. Ce festival était si important que si deux états étaient en guerre, une trêve était observée pour profiter pleinement des festivités.

3/ La Palma, ou Enahoariw (signifiant « ma terre » en Guanche), était divisée en 12 territoires : Acero, Adeyahamen, Ahenguareme, Aridane, Thamanca, Thagharagre, Thedoth, Thegalgen, Thenagua, Thigalate, Thihuya et Thijarafe. Chaque territoire avait son propre Roi mais il y avait des affinités entre certains territoires qui faisaient que si deux territoires se trouvaient en guerre, ils embraseraient l’ile entière.
Chaque territoire disposait d’un prêtre, l’Ehedei, médiateur lors des rituels et proclamateur de prophéties. Les habitants de l’ile vivaient dans des huttes ou des caves et un contrôle démographique très rigoureux était exercé : il existait un nombre maximum à ne pas dépasser afin d’éviter la surexploitation de l’ile. En cas d’excédent démographique, les étrangers et les nouveaux nés étaient tués en priorité.
Les femmes était réputée très brave et participaient aux guerres au même titre que les hommes.

4/ L’ile de Lanzarote tire son nom de l’expédition du navigateur ligurien Lancelotto Malocello. Il débarqua sur l’ile en 1312 et y resta pendant une vingtaine d’année. Connue également sous le nom de Thitheroygatra ou « l’entièrement jaune » en raison de la couleur de ses plages, certains affirment qu’elle fut connue sous Makhorata et ses habitants sous le nom de Makhos.
L’ile de Lanzarote était une seule et même entité politique, gouvernée par un Roi accédant au trône par hérédité. Le Roi ou Guadarfia résidait dans le village royal de Zonzamas au côté du conseil des nobles. Les habitants de Lanzarote était connus pour leur caractère très pacifiste, aucun conseil de guerre n’existait. Ils vivaient le plus souvent dans des maisons profondément taillées à l’intérieur de volcans.

Sur cette boite postale de Lanzarote, on peut lire "Tagrawla" !

5/ La Gomera était divisée en quatre territoires : Agana, Hipalan, Mulagua and Orone. Il y était coutume de créer des alliances par exogamie. Ce système d’alliance a fini par rapprocher Agana et Orone d’un côté, Hipalan et Mulagua de l’autre. Ce mode de vie (d’alliances) a fait que les mariages étaient grandioses. C’est sur cette ile que la langue « el siblo » naquit. Il s’agit d’une langue sifflée qui fut utilisée afin de palier à la rigueur du terrain, très fortement accidenté. Il est dit qu’un sage de Mulagua nommé Aguamuje a également fait la triste prophétie que des conquérants sauvages viendraient les massacrer.

6/ Comme Lanzarote, El Hierro était une seule entité politique. Tout le monde sur l’ile jouissait du même statut social. Seul le Roi et le Yon (religieux) étaient au-dessus de tous. Le Roi exerçait les pouvoirs politique et légal. Le Yon quant à lui était le médiateur entre les Dieux et le peuple. Il organisait également les rituels religieux où le Roi présidait les sacrifices faits en l’honneur des Dieux.

7/ El Hierro, ou Ezero en Guanche, est connue pour son climat très sec, où les averses sont tellement que la végétation est desertique. Cependant, l’ile contenait un unique et immense arbre appelé Garoé. Sa taille lui permettait de condenser de l’eau, la distiller et la conserver dans son étanche sous-sol. L’eau ainsi produite suffisait les habitants de l’ile. A l’arrivée des Espagnoles, les habitants de l’ile, les Bimbaches, ont essayé à tout prix de cacher l’existence de l’arbre afin de pousser les assaillants à quitter cette île aride. Ils purent garder le secret un certain temps cependant une femme nommée Agarfa révéla l’emplacement de l’Arbre aux Espagnoles après être tombée amoureuse de l’un d’eux. Agarfa fut tuée par les siens pour trahison. Les espagnoles continuèrent d’utiliser cet arbre comme source d’eau jusqu’à sa disparition au cours du 17ème siècle.

Probable emplacement de l’arbre Garoé

8/ L’ile de Fuerteventura était divisée en deux territoires à l’arrivée des espagnoles, Guise au nord et Ayose au sud, la frontière étant dans l’actuel Betancuria. Les habitants de l’ile vivaient dans des huttes, des caves ou dans des « maisons profondes » creusée dans les volcans.
L’élevage y était très important, le nombre de chèvres y était très élevé. Des activités similaires au saut à la perche actuel étaient organisées lors des festivités. Le pouvoir religieux était concentré dans les mains d’une mère et de sa fille, Thamonant et Thibiavin qui étaient en charge des cérémonies et rituels religieux.
Les Guanches locaux appelaient l’ile Makhorata (signifiant la patrie, thamourt ennsen) et s’appelaient eux même Imakhosen.

Examinons à présent certaines croyances propres aux Guanches :

Comme dans plusieurs autres cultures, les Guanches n’étaient pas capable d’expliquer scientifiquement les phénomènes naturels qu’ils observaient, à savoir la météo, les récoltes ou tout simplement le changement des jours en nuits et vice-versa.
L’explication devait donc venir du divin. Tout comme leur homologues en Tamazgha continentale, les Guanches vénéraient le soleil (Magec), la lune (Ayyur) et les étoiles (Thigaziri). Ainsi, les Guanches cherchaient à obtenir les faveurs des Dieux afin d’apporter la pluie ou pour éloigner les épidémies.
Certains rituels consistaient à construire des pyramides (semblables à la reconstitution de Guimar) et à danser et chanter autour d’elles. Il s’agissait d’un moyen de se rapprocher du ciel pour remercier les Dieux. Il existait une hiérarchie au niveau des Dieux, Achaman - équivalent de Zeus - était tout en haut.

Pyramide de Guimar - Tenerife


Achaman dieu suprême, créateur de la terre, de l’eau, du feu et de l’air avait également crée le monde animal et végétale. Ses créations lui paraissaient si belles qu’il aimait à les contempler du haut des montagnes. Puis il voulu partager cette beauté et il créa les Guanches, en mélangeant de la terre et de l’eau. Il les pourvut alors des terres et troupeaux afin d’assurer leur subsistance pour qu’ils puissent à leur tour prendre soin de leur nouveau territoire. Longtemps après, Achaman décida de créer plus d’hommes et de femmes mais il ne put les pourvoir de terre ou de troupeaux vu qu’il donna tout à leurs ainés. Quand les nouveaux venus vinrent se plaindre, il leur rétorqua « servez les autres et ils vous nourriront ». Cette phrase justifie ainsi l’existence de deux classes distinctes, la noblesse et le peuple.

Le dieu suprême avait des noms différents selon l’ile : Achaman à Tenerife, Abora à la Palma, Orahan à la Gomera et Acoran à Gran Canaria. El Hierro avait deux dieux suprêmes : les hommes adoraient Eraoranhan, les femmes Moneiba.
A côté des Dieux, il existait également des esprits malsains ou démons qui prenaient des formes différentes. A Tenerife et Gran Canaria, les démons s’appelaient Thibicenas. Elles (j’emploie le féminin, tout Kabyle comprendra pourquoi) apparaissaient la nuit, dans les forêts, poussant des cris stridents. Elles prenaient la forme de grands chiens aux crocs aiguisés et aux yeux enflammés.
A la Palma, le démon s’appelait Haguanran et prenait également la forme de chiens vivant au pic des montagnes. Il existait également un autre démon appelé Iruene.
A el Hierro le démon s’appelait Aranfaibo. Il vivait dans des grottes et prenait la forme de porcs. A la Gomera le démon était un homme excessivement poilu voire un veau marchant sur deux pattes. Les Gomeréens l’appelèrent Hirguan.

Une légende dit qu’un démon appelé Guayota s’empara de Magec (le soleil) et le cacha à l’intérieur du pic de volcan Teide afin que le monde sombre dans l’obscurité. Achaman est doc allé à la recherche de Magec et dans le combat qui l’opposa à Guayota, Guayota fit jaillir des rivières de feu et de lave du Teide. Achaman réussit cependant à s’imposer, à libérer Magec et à enfermer Guayota dans le Teide. C’est pour cette raison que les Guanches considéraient qu’Echeyde (l’enfer) était à l’intérieur du Teide.

Le Volcan Teide – 3718 mètres

A Lanzarote et Fuerteventura, à l’aube des célébrations du Solstice d’été, les Guanches invoquaient les esprits des anciens qui alors apparaissaient sous forme de petits nuages près des rivages. C’est ce qu’ils appelaient les Encantad.

Les « esprits blancs » étaient fréquemment aperçus à Tenerife sous forme d’un humain dont le corps serait transparent, à l’image d’un liquide. Il est dit que les esprits blancs sont les âmes de l’Atlantide englouti, restés sur l’ile afin de veiller sur la tranquillité de leurs descendants.
Il y avait également les Duendes qui apparaissaient sous la forme de petits chats ou de petits chiens et qui véhiculaient les esprits des enfants qui après leur mort continuent à errer sur l’ile à la recherche de leurs proches. Lorsque ces enfants approchent leur demeure familiale, ils annoncent leur arrivée par un bruit similaire à celui de grosses gouttes d’eau qui tombent sur le sol.

Les Familiars étaient des démons d’importance mineur qui après avoir été capturés offraient leur service à leur nouveau maitre. Il est dit que trois graines de fougère plantées à un même endroit et germant au même moment permettaient de faire naitre un Familiar.
L’importance des montagnes :

Comme dans plusieurs cultures Amazigh, les montagnes revêtaient un caractère sacré. Les Guanches les considéraient comme le lien entre les cieux, demeure des Dieux, et la terre, peuplée d’hommes et de démons. Au mont Teide à Tenerife par exemple, de nombreuses cérémonies et offrandes étaient organisées. Un grand nombre de momies a d’ailleurs été trouvé à proximité.

Tindaya à Fuerteventura était également un pic lieu de culte. Du lait et de la viande y étaient déposés en offrande pour les Dieux dans des lieux appelés Efequenes. A la Palma, les Guanches faisaient des offrandes d’abats d’animaux sur le pic de Roque de Idafe.

Roque de Idafe – La Palma

A la Gomera, Garajonay était le lieu de recueillement et de prières. A Gran Canaria, il y a des ruines d’Almogaren (à Roque del Bentaiga) où les locaux pratiquaient des rituels religieux. Ils y creusaient des tunnels souterrains afin d’y déposer les offrandes.

Rites Guanches Canariens :

Plusieurs rituels étaient pratiqués aux Canaries. Le plus important était le rituel relatif à la pluie. En temps de sécheresse, des rituels étaient organisés à l’attention des Dieux. A Tenerife, Gran Canaria et el Hierro, les Guanches affamaient du bétail pour plusieurs jours, puis, le jour J, ils dansaient au bruit de leurs chants et au bêlement des animaux afin que les Dieux entendent leur douleur et leur accordent la pluie tant espérée. Les Gran Canariens eux envoyaient au large des embarcations avec à bord, du bétail et du lait.

Concernant les funérailles, Les Guanches n’enterraient pas leurs morts. Ils les déposaient dans des caves et les allongeaient sur des fruits et légumes afin que le corps ne touche pas le sol. Ils y laissaient également quelques possessions du défunt ainsi que de la nourriture pour l’au-delà. Les caves étaient hermétiquement fermées afin de bloquer l’accès aux animaux. Les membres de la noblesse étaient quant à eux momifiés. Lorsqu’un homme perdait l’envie de vivre suite à une malade ou une immense tristesse, il pouvait se déclarer Vacaguaré. Il était alors conduit vers une grotte où il trouvait un lit et un verre de lait. L’entrée de la grotte était alors condamné afin qu’il puisse mourir.

Momie d’un Guanche (Noblesse)


Idoles et symboles :


Plusieurs idoles ont été retrouvées dans l’archipel des Canaries. Ces idoles étaient en pierre, en bois ou en céramique et revêtaient des formes d’animaux, d’homme, de femme ou tout simplement des figures géométriques. Ces idoles étaient les représentations des Dieux « sans en être la personnification » pour reprendre notre Gladiator (que je salue !)
La plus importante des idoles est incontestablement Acoran (équivalent de Achaman ou Zeus). Seule une partie d’Acoran subsiste et elle est actuellement exhibée à Santa Cruz de Tenerife.

Acoran – représentation (ou ce qu’il en reste) du Dieu suprême de Gran Canaria

Des symboles ont également été retrouvés. Ces symboles étaient en Tifinagh mais également d’autres symboles comme Magec (le soleil), la fertilité (le premier symbole avec des triangles) ainsi que le symbole de force (intersection de la troisième ligne et la première colonne). Il est dit que les Guanches se tatouaient le corps de ces symboles.

Dernière énigme :


A la recherche du paradis sur terre, le moine irlandais Brendan de Clonfert entreprit un voyage à bord d’un ponto, voyage qui l’aurait finalement conduit aux Canaries vers l’an 530. Après avoir navigué bien longtemps sans amarrer, Brendan entrevit les iles Canaries le jour de Pâques. Il débarqua donc avec son équipage afin de fêter cet heureux événement. Cependant, le soir venu, ils sentirent la terre trembler et se précipitèrent tous pour reprendre leurs navires. A ce moment là, ils virent à l’ile disparaitre à la manière d’un navire levant les amarres. Depuis cette histoire, il a été fait état à plusieurs reprises d’une ile fantôme qui apparaitrait quand quelqu’un s’y attends le moins, à l’instar de ce qui est arrivé à Brendan. De nombreuses personnes affirment l’avoir vue.
S’agit-il d’une illusion d’optique ou d’une ile existant dans une dimension parallèle ? En tout cas, cette ile continue à faire parler d’elle et à raviver cette légende encore et encore.

Les iles canaries sont chargées de mystères, elles furent habitées par une énigmatique ethnie Amazigh dont la mémoire et les légendes doivent perdurer. J’espère que vous avez eu autant de plaisir à lire cet article que je n’en ai eu à le rédiger en traduisant de la documentation que j’ai trouvée.


Cordialement,
Mokran

Tag sur les murs de Santa Cruz de Tenerife :
« Tamazgha VS Magrebia »
A vous de choisir

jeudi 9 juillet 2009

Avis aux amis de ce blog

Mokran notre realisatur graphique est actuellement aux Canaries et a mis la main, d'apres lui :-) , sur de la tres ancienne documentation sur les Guanches ..
Le hic est que les documents sont en espagnol. Restez connectes les gars, le temps de dechiffrer et de resumer les passages interessants .. Je suis sur que ca en vaudra la peine vu le manque drastique d'articles a leur sujet.

Tamazgha Uber Alles!

mardi 19 mai 2009

AHUSKAY CENSURE ...


Voila. La censure a encore frappe.. apres le compte de notre frere Islamophob (devenu depuis Islamophobik), c’est au tour du grand Ahuskay de payer les pots casses.

Ahuskay a rejoint la communaute Youtube le 07 janvier 2007. Son compte a été fermee il y a 5 heures en ce 19 mai 2009. Il y aura poste des videos, je dirais meme des perles que nous attendions tous avec impatience : sa fameuse « Kabylie (vs) Algerie » a été visionnee plus de 250’000 fois .. vous dire ..
En plus de ses talents de realisateur video, melant amour pour la Kabylie et une maitrise academique de notre langue Kabyle, Ahuskay était connu pour sa rhetorique et sa logique implacable. Il a toujours été la pour precher la bonne parole avec des arguments imparables et surtout, un sens de l’humour inoui qui ne peut laisser indifferent.

Je ne pense ni exagerer ni etre le seul a le penser en disant qu’Ahuskay (beaute en Kabyle) est un geni comme on en rencontre que tres rarement. Il n’y a pas beaucoup de gens pour qui je dirai ca, mais a part ma famille tres proche, da Ferhat et N. Ait Hamouda, Ahuskay est une des rares personnes pour lequels je me ferais trouer la peau pour en assurer la survie.
Ahuskay. On attend tous ton retour .

En attendant, j’ai le plaisir de vous presenter la description de son canal youtube dont j’avais jalousement garde une copie – bonne lecture !

Name: Ahuskay
======Bla-Rebbist anti-izzan(izlam)
City: Canada
Hometown: Kabylia
Country: Canada
Occupation: Hunter
Companies: Bla-Rebbi Corporation
Interests and Hobbies: ==== Taqbaylit deg wul====== Tasuta i d-ilulen, terz'a azaglu n inselmen-aaraven. ======================================
Movies and Shows: No matter what they tried, they can't break our pride. Fuck izzan (islam)!
Music: ============================== - Ferhat Imazighen Imula, Matub Lwennas, Lahlou... - Metallica, REM, Craddle of filth, Pantera, Green Day, RedHotChiliPepper...
Books: =============================== - A. Mezdad: Tagrest Urghu. - S. Zenia : Ighil d Wefru, Tafrara - F. Nietzsche : Beyond Good and Evil, Thus Spoke Zarathustra, On the Genealogy of Morality. - Shakespare: King Lear, Timon of Athena
Website: http://kab.wikipedia.org/wiki/Asebter...

« Amdan i yesnulfuyen, yessefk a s-ğğen tiregwa n tlelli i wakken ad yessiweḍ ar yiswi wuγer qernent(qqnent) tektiwin-is. Ma yella yidles yedder , m' ara nekcem alma d ifidi n temsal , yeţţuγal d ameslellay ». Dda Lmulud n at-Mεemmer.

Bla-Rebbism and all that concern Berbers (cultural, identity, society, History) and so on.
I'm a profane, I may as well tell you that I'm optimist about the future, our future in fact.
I explore the rise of patriotism in many Berberian countries, and I gonna lending responses for those all who query about : What's the Matter with Kabylia?.
The political discourse and events of recent years has hopefully, shifted from traditional "wait-and-see attitude", to one in which "explosive" cultural/identitary issue are used to redirect anger towards "the real Evil (islam)".
izzan (islam) is falling from grace after the discovery of his true nature: terror, hatred, polygamia, arabization, "muslim veil", paedophilia...
- This would have been a political certainty, as predictable as what happens when you touch a match to a puddle of oil.
The popular concepts of what islam (nazism) is, as presented in the publications of the Danish Cartoons are Judicious.

islam, the root of evil, is going to be fucked up from the face of the Earth. And that's more like it!
FUCK arab-islam.

A bientot Ahuskay, a te relire bientot.

Soldat Amazigh S.A.

dimanche 3 mai 2009

"Les Arabes n'ont rien accompli" par Anwar Malek

Cette vidéo vaut le détour, d’autant plus qu’elle sort de la bouche d’un musulman convaincu qui regarde la réalité en face.

vendredi 13 mars 2009

WAFFEN SS musulmane du 3ème REICH



Voici un thème auquel je me suis intéressé. Un thème historique qui peut en surprendre plus d'un (musulmans dans la SS?!?) et ce, malgré le nombre impressionnant de recrues qui avoisinaient les 100.000

Qui sont-ils? pourquoi ont-ils été recrutés? qu'ont-ils fait?

Russie 1941. La contre offensive russe d'hiver des troupes sibériennes d'Extrême Orient, aussi surprenante que violente, vient de déferler et parvient à stabiliser le front. Les Allemands, épuisés, se retrouvent avec un front semi-circulaire qui s'étire sur 300 kilomètres par des températures glaciales atteignant les -40°C.

L'heure est à la trêve et au décompte macabre.
La Wehrmacht est énormément éprouvée avec une perte de 35% de ses effectifs.
La Waffen SS l'est encore plus. Connue pour sa témérité et son zèle à appliquer à la lettre l'ordre de Hitler interdisant tout repli, la Waffen SS laisse des milliers d'hommes sur le terrain. Par exemple, la seule 2ème SS Panzerdivision d'élite Das Reich avait perdu 40% de ses effectifs dont 60% de ses officiers...

L'heure est grave. Très grave. Il en va de l'existence même de la Waffen SS. Il est évident que les recrues allemandes accordées à la Waffen SS par l'OKW suffiraient à peine à compenser les pertes .. que dire de l'éventuelle expansion tant rêvée?

La nécessité de faire recours à des troupes étrangères se fit sentir .. La priorité est d'abord donnée aux populations allemands ethniques germanophones vivant hors du Reich, en Europe de l'Ouest et de l'Est.
Les effectifs ne suffisant pas, le recrutement est étendu à toute population de par le monde, compatible avec les lois raciales en vigueur en Allemagne.

Note: Vu qu'il s'agit d'un blog Amazigh, je tiens à informer le lecteur que les Berbères étaient inclus dans ces lois et certains s'engagèrent (Saïd Mohhammedi et Iberbouchen notamment) . Voici un lien concernant les groupes ethniques aptes à participer (pour les intéressés).
http://en.wikipedia.org/wiki/Racial_policy_of_Nazi_Germany

Les effectifs ainsi constitués étaient à présent suffisant pour permettre le maintient et l'extension de la Waffen SS. Cependant, la guerre dévorant les hommes, la chute de Stalingrad en 1943 avait drastiquement réduit les effectifs de la Waffen SS à une telle vitesse que pas à pas, on en arriva à accepter les recrues provenant de groupes ethniques qu'aucun effort d'imagination ne permettrait de considérer comme Aryen. C'est ainsi que les divisions slaves, cosaques et musulmanes (Bosniaques essentiellement) firent leur apparition.

Il est à noter que ce recrutement n'a jamais été étendu aux Arabes, "dernière race après les crapauds" selon les termes de Hitler. Ce fait permet donc d'affirmer qu'aucune situation de guerre, aussi désespérée soit elle, n'avait justifié de voir des bédouins revêtir l'uniforme SS.

Les principales divisions SS musulmanes étaient :

- la 13ème Waffen-Gebirgs-Division der SS Handschar (kroat Nr. 1)
- la 23ème Waffen-Gebirgs-Division der SS Kama (kroat Nr. 2)

Notez deux choses importantes:
- Il s'agit de divisions "Waffen ... der SS", le SS étant placé à la fin, caractéristique des divisions de seconde classe, à n'engager qu'à l'arrière du front.
- malgré l'origine des soldats, les divisions sont qualifiées de croates et non pas de bosniaques, et ce pour limiter la honte déjà grande d'avoir eu recours à des "sous-hommes" pour défendre l'intégrité territoriale du Reich.

Le recrutement de troupes musulmanes n'est pourtant pas nouveau dans les armées germaniques. Les Austro-Hongrois avaient des régiments entiers composés de musulmans. Himmler lui même disait ne pas avoir de problème avec l'islam car "il enseigne à ses adeptes de combattre et mourir au front". Cependant, la pratique a obligé Himmler à rajouter qu'il a fallu "un supplément d'éducation pour leur [troupes musulmanes] apprendre à ne pas se voler les uns les autres".

Le bilan des divisions musulmanes parle de lui même. Le recrutement, favorisé par le grand Mufti - que les services de renseignement allemands ont approché afin de nuire aux intérêts Anglais - a été un succès en terme quantitatif. Le qualitatif laisse à désirer... Les musulmans furent employés essentiellement à des besognes de lutte contre les partisans et de gardiens de camps (brutaliser des prisonniers sans défense). Vers la fin de la guerre, il a été question de les utiliser comme troupes combattantes. Sans succès. Leurs désertions en masse et leurs mutineries (Villefranche-de-Rouergue en France notamment) ont fait tourner cette opération (idée originale, certes) au fiasco.


Et pendant ce temps là, quelque part en Tamazgha souillée, en Algérie Française plus précisément, un fils de Caïd et capitaine de l'armée française, déserteur puis repris de justice, s'engage dans la Cagoule. Un certain Mohamed El Maadi... Il obtient des subventions allemandes afin de rédiger un journal de collaboration, Er Rachid, qui se résume à des fantaisies lugubres et des prières d'un collaborateur planqué à l'arrière du front qui, je reprends ces mots "prie pour les jeunes feldgräu qui baignent de leur sang vertueux la vieille terre libyenne"

Après plusieurs mois d'intenses prières, il décide de se mettre à l'action et de constituer une unité armée pour combattre les Alliés. Devant le refus catégorique des allemands, il reçut un avis positif de la Gestapo parisienne. Il créa alors la Légion Nord Africaine (qui n'a été en fait qu'une brigade avec un pic à 300 hommes). Les recrues provenaient essentiellement de chômeurs arabes d'une banlieue dépravée des environs, "la Goutte d'Or".

La Brigade Nord Africaine (ou BNA) fut officiellement constituée le 28 janvier 1944 en brigade annexe de la Gestapo parisienne. La brigade prit part à des combats de rue contre la Résistance, à Paris, au Périgors et en Franche-Comté. Elle se fit remarquer par pillages, ses atrocités envers les civils et pour "son incapacité à marcher en rang".
La pseudo légion (ou ce qu'il en reste) est finalement dissoute en juillet 1944. Momo El Maadi s'enfuie en Egypte où il se remet à ses activités de prière et de méditation (oui, hiberner en plein désert, c'est possible). Il meurt 10 ans plus tard dans l'indifférence totale.

Je vous remercie de votre attention. J'espère vous avoir un peu éclairé sur cette autre arnaque que sont les SS Arabo-musulmans et vous dis ar tikelt enniden ayathmathen.

LA SCIENCE "ARABE" ... ET PUIS QUOI ENCORE!!

Nous avons tous entendu parler des savants "arabes" et de combien l'humanité devrait leur être redevable pour leurs découvertes...

La réaction de tout individu saint d’esprit est de confronter théorie et pratique. La contradiction est alors à son apogée : comment un génie, créateur de sciences a pu devenir apôtre de l'à-peu-près et véritable menace à l'esprit de précision?

L’argumentation khorotos est toute simple : les Arabes ont jadis éclairé l’humanité, leur lanterne s’est à présent éteinte (malgré les ressources pétrolières).
Pas très convaincant ...

En effet, la vérité est que la science arabe est un mythe, une légende urbaine. Les chameaux, pour qui la falsification historique est devenue une seconde nature, radotent car, a défaut d’un présent reluisant ou d’un future prometteur, mieux vaut se replier sur un passé imaginaire. Le chemin le plus court pour cette entreprise est de revendiquer l’élite des peuples avoisinants.

Mythe 01 : les arabes et le 0
Une pseudo blague courante en Tamazgha souillée est : "les arabes ont inventé le 0 et y sont restés." La deuxième partie de la blague est pertinente. La première cependant laisse à désirer...
Le zéro est apparu au IIIème millénaire av. J.-C. à Babylone. Les Romains n’en furent aucun usage et, il fut cependant utilisé par les astronomes grecs et redécouvert par les Chinois à la même époque. L'usage moderne du zéro est attribué aux Indiens : Brahmagupta fut est le premier à définir le zéro dans son ouvrage Brâhma Siddhânta.

Pourquoi est-ce que les kharabes (hachakoum) revendiquent l’invention du zéro? Aucune idée... demandez au prochain khorotoz qui refait la blague.

Mythe 02 : les chiffres arabes
Les chiffres utilisés en Occident (0, 1, 2..) proviennent de l’Inde. Le mathématicien perse Al Khawarizmi les a décrits dans son ouvrage qui a été transmis aux Européens via l'Andalousie musulmane, terre ibérique sous domination Maure (Berbère).
Cherchez l’erreur, « chiffre arabe » ne s’agit que d’un abus de langage européen. Et pour illustrer ce fait, les Arabes eux-mêmes (les vrais Arabes et non pas les khorotoz amazigh renégats) les nomment « chiffres hindis ».

Mythe 03 : la médecine arabe
« Avez-vous oublie d’où vient la medecine ? Où dois-je vous rappeler Ibn Sina ? »
Belkhadem, répondant aux Français qui demandaient pourquoi Boutef critique la France tout en appréciant ses hôpitaux.

Est-ce que les Arabes ont dominés la médecine du Moyen Âge? Et si oui, par quelle élite ?
Le célèbre Ibn Sina (ou Avicenne) fut un pilier de la médecine notamment en rédigeant la monumentale encyclopédie médicale. Il était Perse et non Arabe.

Ibn Nafis, un autre grand nom. Il a réussit l’exploit de décrire la circulation sanguine pulmonaire au XIIIème siècle (respect !!). Il était assyrien et non arabe.
Al-Razi, courageux scientifique, qui a été l’initiateur de l'usage de l'alcool en médecine (boisson très populaire chez les Arabes, l’alcool était à l’époque très tabou). Al-Razi était également Perse, avec un grand P.

Mythe 04 : Physique Chimie
Jâbir ibn Hayyân fut le chimiste arabe le plus célèbre, voire le seul. On lui attribue la paternité d'un grand nombre d'équipements de laboratoire et de procédés. On lui attribue également la découverte de substances chimiques, tels que l'acide chlorhydrique et l'acide nitrique, la distillation et la cristallisation, qui devinrent les fondements de la chimie et du génie chimique modernes. Le seul hic dans l’histoire est que Jabir était, encore une fois, Perse né à Tous en Iran.

Mythe 05 : l’astronomie
L'astronomie arabe s'est attachée à résoudre les problèmes des Arabes, c’est-a-dire la détermination des dates du ramadhan, le calcul de l'heure des cinq prières et le repérage du rocher (Mecca) pour la prière. L'astronome arabe al-Farghani était en fait Perse. Son compatriote al-Khujandi poursuit son œuvre et construit un grand observatoire près de Téhéran a la fin du Xème siècle. Et également, l’œuvre de Omar Khayyam est également à mettre au crédit de l’Iran...

Divers :

a. Le système d’irrigation : apparemment les arabes l’ont inventé. Faux. Les Romains l’utilisaient pour fructifier les terres semi-arides de l’empire.

b. La Géographie avec le Marco Polo arabe, Ibn Battuta. Ce dernier est en fait un Amazigh du Rif...

c. L’algèbre, les algorithmes .. Al-Khawarizmi doit se retourner dans sa tombe.. Même la danse du ventre vient en fait de Russie, Ouzbékistan plus précisément... Est-ce quelqu'un peux me donner une contribution des Arabes à l’histoire de l’humanité autre que la Traite arabe des esclaves? (voir vidéo ci-dessous pour plus d'expliations)

">

KABYLE,TOUT SIMPLEMENT




Dans ma jeune vie d'Algérien, j'ai entendu toutes sortes de conneries. Une chose récurrente, parmi tant d'autres, est :
- un habitant de Tlemcen s'appelle un "Tlemcenien"
- un habitant de Relizane s'appelle un "Relizani"
- un habitant de Kabylie .. il y a 2 possibilités, un "raciste" ou alors "un Kabyle, mais pas raciste"

[petit rappel étymologique : Tlemcen vient du berbère "Thala-Umsan" qui signifie la source impure, souillée. Relizane quant à lui vient de "Ighil Izan" qui signifie littéralement la colline de merde].

Retour. Ce "Kabyle mais .." me reste en travers de la gorge. Pourquoi se justifier? N'est-il pas possible de dire, tout simplement, "je suis Kabyle", tout court, catégorie où je me reconnais tant?
La raison est simple. Dans la logique khoroto, tu peux naitre Kabyle, tu peux même l'être. Cependant, tu dois l'être en silence ou alors, l'affirmer tout en rassurant l'interlocuteur "je suis Kabyle mais je suis pas raciste, j'aime les Arabes la langue Arabe et surtout Tahya False-istine!!". Avec ca, ca devrait aller. Et encore.. pas toujours sûr ... Tu deviens alors - avec un peu de chance - "un bon Kabyle".
C'est quoi au juste ce "bon Kabyle"? C'est simple. C’est un animal domestique très docile, une ordure toujours à quatre pattes qui accepte de vivre en touriste chez lui et faire, en bon KS, le sale boulot sans jamais au grand jamais en récolter les fruits. Il se bat sous le drapeau des autres (Arabe) et réserve - attention les secouuusses - la 366ème partie de chaque année bissextile à Tamazight.

Je ne leur en veux pas à ces amazigh renégats, à ces bâtards du Dimanche, à ces combattants de la 25ème heure qui ont toutes les qualités du chien à part la loyauté. Il est plus naturel (facile) de se fendre dans la masse Iziker (malgré l’odeur) que de se lever et "nager à contre courant". Qui a envie d'être étiqueté de sioniste, raciste, bouffeur de porc? Le rapport n'est pas évident. Cependant tout Kabyle se réclamant de lui-même, c.à.d. affirmant son amazighité au dessus de toute autre considération (religieuse, politique, sexuelle, etc.) se retrouve taxé des qualificatifs précédents. J’en sais quelque chose croyez moi!! Remarquez l'emploi crasseux des adjectifs précédents. Tous font référence - plus ou moins directement - au conflit sémito-sémite qui fait rage depuis 60 ans en péninsule sémitique.

A mon avis (ne vous attendez pas à une exclusivité), Imazighen ont la tare de se tromper de guerreS (au pluriel), de faire celles des autres en oubliant de se poser la question élémentaire de … "qui ya ERREB mènera à bien la leur ?" Personnellement, je ne suis pas contre la notion de solidarité. Solidarité oui, avec les oppresses, oui [à part Solidarność, beuuurk!]. J'ai un cœur aussi. Cependant la solidarité ne doit pas être sélective. Elle doit s'ouvrir à tous, et non passer par le prisme halal qui donne l'exclusivité aux Arabes. Et SURTOUT, la solidarité doit se faire D’ABORD SUR SON PROPRE SOL avant d'avoir (se permettre) la grandeur d'ouvrir d'autres fronts. Comme disait si bien Lounes, adiaafou Anzar fellas, "wi vghan adizour ennebi adyizwir cegh'ath woukham"

Une chose qui m'a récemment scandalisée est d'entendre (encore) cette connerie que la Kabylie est une création des colonialistes. La fameuse main cachée de l'Etranger.. Ouuuuuh (à prononcer comme le ouuuu d'un fantôme). Je vais poster un article sous peu concernant ce thème ridicule. Le ridicule ne tue pas hélas .. On serait débarrassé d'eux depuis bien longtemps si ce fut le cas.
J'ai entendu également cette suprême supercherie que Tamazight fait partie du patrimoine national !!! Ah la blague!! Apparemment, Tamazight appartient au peuple Algérien i.e. autant à un Constantinois 33 toursophone qu'à un Touarègue gardien du Tifinagh !! Non mais et puis quoi encore ?!?.. La bêtise khoroTOZ n'a d'égal que les baguettes de pains qu'ils s'enfilent quotidiennement..

Ces abrutis congénitaux oublient en fait que :
- Tamazight est en danger à cause d'eux, renégats amazigh qui substituent à la noble Tamazight leur "chARABia" local
- Tamazgha (hemleghkem ath'mazight ennegh!!) subsiste grâce à ceux qui la portent, soutiennent et entretiennent (qu'Anzar vous bénisse tous de vos extraordinaires efforts).

J'espère que nous serons la dernière génération qui aura à remuer ces vieilles casseroles. La providence nous a envoyé Ferhat - fils de chahid - pour nous guider vers la route de la liberté et l'accomplissement. En bon croyant je prie - et compte contribuer à ma manière - au succès de cette œuvre noble. Je prie également pour que les autres régions Amazigh se rallient au principe d'autodétermination -si chère à l'Algérie quand il s'agit des autres (Sahraouis) - pour ensuite créer une Tamazgha, Amazigh Forte et Unifiée, authentique et débarrassée des sangsues et du régionalisme assassin. La Kabylie sera la loKomotive du monde Amazigh dans le domaine de l'autonomie. L'idée a germé, à nous de transformer l'essai.

Vive la Kabylie,
Et Vive le Rugby

CITATIONS SUR IMAZIGHEN

Voici certaines citations sur Imazighen que j'ai rassemblées. Il s'agit de vérités provenant de spécialistes de divers disciplines : archéologues, ethnologues, linguistes ... Bonne lecture ...


"[les Berbères] furent les vrais conquérants de l’Espagne au VIIIème siècle et de l’Égypte au Xème siècle"

Les Berbères : mémoire et identité, Gabriel Camps


"Les Maghrébins ne sont nullement des Arabes. Ce sont des Berbères islamisés par la conquête arabe et qui parlent (il existe des zones de survivance berbère, en Kabylie, par exemple) une langue incompréhensible à Damas : l'arabe dialectal."

Toute la géographie du monde, Jean-Claude Barreau


"sous la chéchia, je remarquais de hommes aux yeux bleus, aux cheveux blonds ou rouges, à la face large, à la bouche rieuse, qui ressemblaient tout à fait aux habitants de nos villages. Prenez une djemaa kabyle en séance, ôtez les burnous, revêtez tout ce monde de blouses bleues ou de vêtements de drap, et vous aurez un conseil municipal, ou siègent des paysans français."

L'Afrique romaine. Promenades archéologiques (1895), Gaston Boissier,


"La race kabyle est belle. Les hommes sont d'une taille plus élevée et bien faits. Leur figure est expressive; leur regard vif et pénétrant, les traits fins et distingués; leur visage est souvent d'une pâleur aristocratique.

Général Jean Cler, 1842


"l'Afrique du Nord, au nord du Sahara, fait partie de l'Europe. Cela est vrai à la fois des animaux et des races humaines"

Le déclin de la Grande Race (1916), Madison Grant


"Chez les Berbères, en particulier chez les Kabyles du Rif au Maroc puis dans la Djurdjura, à Enfida, et avant tout parmi les tribus des Chavias dans le massif des Aurès, on constate un apport de la race nordique"

Les peuples de l'Europe (1927), Hans Günther, éd. Editions du Lore, 2006, p. 174


"Depuis le début des temps historiques, des populations très diverses se sont établies au Maghreb. Si des éléments se sont mélangés aux populations locales, ils sont venus en trop petit nombre pour modifier les conditions ethniques de l'Afrique du Nord. Les Vandales étaient 80.000. L'immigration arabe n'a pas été non plus considérable. Les populations occupant aujourd'hui la Berbérie sont les mêmes qui l'occupaient au début des temps historiques"

Histoire de l'Afrique du Nord (1951), Charles-André Julien, éd. Payot, 2001, p. 59


"Les Berbères ont toujours été un peuple puissant, redoutable et brave. [...] Citons ensuite les vertus qui font honneur à l'homme et qui étaient devenues pour les Berbères une seconde nature ; […] bravoure et promptitude à défendre leurs hôtes et clients, fidélité aux promesses, […] patience dans l'adversité, fermeté dans les grandes afflictions, douceur de caractère, indulgence pour les défauts d'autrui, éloignement pour la vengeance, […] respect pour les vieillards et les hommes dévots […]"

Histoire des Berbères (1378), Ibn Khaldoun


"La conquête de l'Espagne se fit grâce aux troupes de Berbères islamisés"

« Maures » (2004), Yann Le Bohec


"Le Kabyle, personne n'en doute, n'a été amené dans le pays ni par la conquête musulmane, ni par celle des Romains. Ce n'est ni un Vandale, ni un Carthaginois; c'est le vieux Numide, le descendant des sujets de Masinissa, de Syphax et de Jugurtha".

« La société berbère » (1873), Ernest Renan


"Les Berbères, dont une partie conservent la peau claire et les yeux bleus, ne remontent pas aux raids ultérieurs des Vandales, mais bien à la très ancienne vague atlanto nordique. De nombreux chasseurs Kabyles, par exemple, sont aujourd'hui encore irréfutablement d'origine nordique"

Le Mythe du vingtième siècle (1930), Alfred Rosenberg


"Il n'y a pas d'Arabes en Afrique du Nord; il n'y a que des Berbères à divers degrés d'arabisation. [...] un examen, même superficiel, suffit pour se convaincre"

Augustin Bernard, 1935, dans L'Algérie et son passé,


"Tout porte à croire que les habitants actuel du Maroc et de l'Algérie ne diffèrent guère de ceux qui peuplaient le pays il y a 3.000 ans. [...] Les divers types de bruns et de blonds que nous rencontrons aujourd'hui existaient déjà dans l'Antiquité et n'ont été que faiblement modifiés par les invasions historiques."

Augustin Bernard, 1925, Enquête sur l'habitation rurale des indigènes de l'Algérie,


"Les Berbères semblent ancrés en Afrique du Nord depuis des temps fort éloignés [...].

J.-M. Dugoujon, 2005, dans Diversité des allotypes des immunoglobulines d’une population berbère de la vallée de Tacheddirt, paru BMSAP, Tome 17, Fascicule 1-2 (2005), J.-M. Dugoujon.


"notre histoire ne commence pas avec la conquête arabe."

M'hamed Hassine Fantar, Les Cahiers de Science & Vie


"Ce fut la cavalerie numide qui gagna la bataille de Zama, et finit la guerre".

Montesquieu (1734)


"La pénétration de la civilisation romaine dans l'élite a permis à des Africains Berbères de race, d'accéder aux postes les plus en vue de la société impériale. "

L'Afrique du Nord (1937), Eugène Albertini


"Rome s'était contentée d'un appareil administratif très simple. Les Berbères romanisés avaient adopté l'esprit de Rome qui put recruter chez eux des chevaliers, des sénateurs et susciter une élite intellectuelle"

L'Algérie et son passé (1951), André Berthier


"Contrairement aux résultats universels de la foi islamique, en Kabylie nous découvrons la sainte loi du travail obéie, la femme réhabilitée, l'égalité, la fraternité [...] On reconnaît que le peuple kabyle, en partie autochtone, en partie germain d'origine, sous le coup du cimeterre a accepté le Coran, mais il ne l'a point embrassé"

Mœurs et coutumes de l'Algérie, Eugène Daumas


"Si l'on doute de l'effet produit sur les intelligences par l'islamisation, il suffit de comparer ce que fut le peuple berbère avant leur conquête par l'Islam et depuis.."

Le philosophe et la théologie (1960), Étienne Gilson


"L'Algérie antique ne manque pas de champions. Avant Rome, ce furent des hommes d'action : les rois numides, Syphax et surtout Massinissa, l'aguellid au règne semi-séculaire qui façonna son pays et lui ouvrit les portes de l'avenir"

« Augustin, un itinéraire algérien », Serge Lancel


L'avènement du premier Prince africain [Septime Sévère d'une famille berbère] inaugure une période d'une grande importance pour l'histoire de Rome. Sévère a sauvé l'Empire de l'anarchie. Les réformes et son tempérament personnel ont orienté l'Urbs, ses institutions et même sa culture vers ce que les historiens allemands appellent la "Spätantike"

Histoire de Rome, Marcel Le Glay


L'Afrique romaine comptaient parmi les plus riches de l'immense empire; on y trouvait de multiples villes prospères, ou vivait une élite cultivée, formée de Berbères

« Saint Augustin et le rayonnement de sa pensée », Claude Lepelley


Au IIIe siècle, près d'un cinquième des sénateurs romains étaient Nord-Africains [Berbères ethniques]

« Quand le Maghreb parlait latin », Gilbert Meynier


Tout donne à penser que les grands noms de l'Algérie sont de sang berbère. Le métissage ne touche qu'un faible pourcentage de la population.

Histoire de l'Algérie, Pierre Montagnon


Au nom de quoi faudrait-il rattacher nécessairement et exclusivement l’histoire Berbère à l’histoire Arabe ?

Le monde arabe existe-t-il ?, Lucien Oulahbib


Son étonnante vivacité [à la race berbère] est un des phénomènes de l'histoire les plus dignes d'être étudiés. [...] L'hospitalité kabyle est admirable et montre tout ce qu'il y a d'excellentes qualités de coeur dans la race berbère.

« La société berbère » (1873), Ernest Renan


Il faut que le Berbère d'aujourd'hui, qui connait ses ancêtres, sache et prenne pleinement conscience que par eux, il versa généreusement son sang et comptera toujours parmi ces ancêtres les plus purs joyaux

Le Berbère, Lumière de l'occident, Vincent Serralda


Saint Victor 1er. Un pape berbère. Il nait en Afrique et occupe, pendant dix années (189-199), sous les empereurs Commode et Septime Sévère, le siège de saint Pierre à Rome.

Le Berbère, Lumière de l'occident, Vincent Serralda


647...La Berbérie, comme jadis au cours de la période punique, va se trouver rattachée à l'Orient. L'Islam éteint ce flambeau ...

Le Berbère, Lumière de l'occident, Vincent Serralda


Les Berbères ont éclairé l'Occident. Puissent-ils retrouver la vigueur de leur flamme et la répandre à nouveau sur le monde.

Le Berbère, Lumière de l'occident, Vincent Serralda


[C]'est avec les montagnards frustes d'Afrique du Nord, les Berbères, que l'Islam a conquis l'Espagne, puis construit l'Egypte Fatimide.

Grammaire des civilisations (1963), Fernand Braudel


Les Arabes arrivés au XIe siècle [en Afrique du Nord] ont été d'un poids insignifiant sur le plan démographique.

Les Berbères : mémoire et identité, Gabriel Camps


Une armée berbère commandée par l'un d'eux, Tariq, mit fin en une bataille à l'empire Wisigoth. Ce furent eux qui conquirent la péninsule et pénétrèrent en Gaule jusqu'à Poitiers (732). Leur retraite fut moins due à l'ardeur des Francs qu'aux révoltes provoquées dans l'Afrique du Nord extrême par le partage au bénéfice des seuls Arabes, des terres espagnoles et par les exactions ou les violences des gouverneurs [Arabes] de Tanger.

Histoire de l'Afrique du Nord (1951), Charles-André Julien


La conquête islamo-arabe n'a pas déplacé vers le Maghreb des foules démesurées. Aujourd'hui, on peut affirmer que les Algériens sont Berbères nonobstant tels radotages d'intellectuels idéologues qui ont voulu faire d'eux des Yéménites.

L'Algérie des origines, Gilbert Meynier


La merveilleuse civilisation Maure d’Espagne, au fond plus proche de nous, parlant plus à nos sens et à notre goût que Rome et la Grèce...

L’Antéchrist (1888), Friedrich Nietzsche


Ces Maures cultivèrent les sciences avec succès, et enseignèrent l’Espagne et l’Italie pendant plus de cinq siècles. Les choses sont bien changées. Le pays de saint Augustin n’est plus qu’un repaire de pirates [Arabes et Turcs].

Dictionnaire philosophique, Voltaire, 1829


C'est la France qui a contribué au progrès de l'Islam en Algérie en rendant l'usage de l'arabe obligatoire dans les justices de paix. L'islamisation de la Kabylie en particulier est d'époque récente.

Le problème démographique nord-africain (1947), Louis Chevalier


Ce rôle de vecteur de l’arabisation qu’a joué la colonisation ne se réduit pas aux retombées objectives d’une intrusion déstabilisatrice. L’École, l’institution juridique et administrative coloniales contribuent à la diffusion de l’arabe en zones berbères. […] Au lieu d’enregistrer les noms de lieu, tribus, familles dans leur forme locale berbère, l’administration française s’est ingéniée à arabiser les noms [...] Le comble sera atteint avec l’établissement, proprement surréaliste , de l’état-civil. Non seulement on arabise les noms de famille traditionnels, mais très souvent on en donne d’autres, parfaitement arbitraires, de forme arabe. [...] L’arabe a servi de modèle de référence permanent dans cette activité menée par la France, niait berbères et les insérant dans le creuset arabe.

Berbères d'aujourd'hui, Salem Chaker, 1998


L'homosexualité est entrée profondément dans les mœurs des Arabes. D'où vient cette déviation? La plus apparente raison est la rareté des femmes, séquestrées par les riches qui possèdent quatre épouses légitimes et autant de concubines qu'ils en peuvent nourrir. Peut-être encore trouve-t-on là une tradition des mœurs de Sodome, une hérédité vicieuse chez ce peuple nomade, inculte, incapable de civilisation.

Au Soleil (1884), Guy de Maupassant


Nous avons une parenté ethnique étroite avec les Berbères. Le groupement sanguin, dans le cas des Berbères confirme la parenté et rend le métissage souhaitable. Des éléments de renforcement de la population française pourraient donc être choisi parmi les Berbères.
La Race française (1934), René Martial, éd. Mercure de France, 1934, p. 311


L'Algérie est un pays subjugué par le mythe de la nation arabe. En Algérie, comme dans le monde entier, on croit [à tort] que "l'arabe" est la langue des Algériens...

Kateb Yacine, 1989, dans Pourquoi je ne suis pas musulman


Nous sommes les fils d'un monde nouveau, né de l'esprit et de l'effort français.

Ferhat Abbas, 1936, journal L'Entente


Il faut attaquer leurs intérêts, détruire les villages, couper les arbres fruitiers, brûler les récoltes, vider les silos, fouiller les ravins, les roches et les grottes, saisir les femmes, enfants, vieillards, troupeaux et mobilier. Ce n'est qu'ainsi qu'on peut faire capituler ces fiers montagnards.

Maréchal Bugeaud, 1842,


je compte sur la guerre active et la destruction des récoltes et des vergers... Nous attaquerons aussi souvent pour ruiner les tribus hostiles.

Maréchal Bugeaud, 1843


Je fus amené à pareille extrémité. Me trouvant devant les grottes je les somme de se rendre. Je réitère les sommations, je préviens les Kabyles. Comme il n'y a pas de bois, je bouche l'entrée de la caverne avec des pierres. Si j'avais fait autrement, un grand nombre de mes soldats seraient tombés.

juin 1845, enfumades de tribus du Dahra par le lieutenant-colonel Canrobert


Dans les prises d’assaut, il n’était pas rare de voir les soldats jeter par les fenêtres des enfants que d’autres soldats en bas recevaient sur la pointe de leurs baïonnettes.

Choses vues (Aurès) 1849-1885, Victor Hugo


Par les armes nous avons mis fin au mythe ravageur de l'Algérie française, mais pour tomber sous le pouvoir d'un mythe encore plus ravageur : celui de l'Algérie arabo-musulmane. L'aliénation la plus profonde n'est plus de se croire français, mais de se croire arabe.

Kateb Yacine, 1989, dans Pourquoi je ne suis pas musulman


Le Kabyle n'est pas nomade, mais sédentaire travailleur. Or, l'Arabe n'a pas d'autre préoccupation que de le dépouiller.

Au Soleil (1884), Guy de Maupassant,


J’ai brûlé plus de dix villages magnifiques.
Lettres du Maréchal Saint-Arnaud, Kabylie 1855


L'Arabe déteste le travail, il est paresseux, il ne s'occupe que de ses plaisirs. Le Kabyle travaille énormément et en toute saison; la paresse est une honte à ses yeux
Mœurs et coutumes de l'Algérie, Eugène Daumas, 1858


L'Arabe est menteur. Le Kabyle regarde le mensonge comme une honte.
Mœurs et coutumes de l'Algérie, Eugène Daumas, 1858

TAMAZGHA : L'ATLANTIDE PERDU ...

L'Atlantide a fait couler beaucoup d'ancre. Cette ile engloutie en des temps fort reculés a donné lieu à plusieurs spéculations car les Européens veulent, à tout prix, mettre l'Atlantide à leur crédit et revendiquer les Atlantes dans leur lignée ancestrale.
Leurs pseudo-chercheurs, experts en manipulation, ont excellé une nouvelle fois dans le bafouage de la vérité et leur tissu de mensonge est devenu tant axiomatique que toute opposition parait comme pure hérésie. Et pourtant...

L'Atlantide... Tout commence vers 600 av. J.-C. lorsque Solon, homme d' Etat Athénien considéré comme l'inventeur de la démocratie, effectue un voyage en Lybie (Tamazgha) et en Egypte.
Platon est le premier à évoquer cette ile mystérieuse dans ses écrits. Il rapporte que lors de son passage sur le delta du Nil, Solon a entendu parler de « l'Atlantide » auprès des gardiens du temple de Saïs, temple qui retrace l'histoire grâce a de gigantesques colonnes gravées d'hiéroglyphes. Le prêtre révéla à Solon : « En ce temps-là [9000 ans plus tôt], on pouvait traverser cette mer [l'Atlantique]. Elle avait une île, devant ce passage que vous appelez, dites-vous, les colonnes d'Hercule [détroit de Gibraltar]. Cette île était plus grande que la Libye et l'Asie réunies »

Au regard de ces écrits -à proximité de Gibraltar-, comment est-ce que les Européens ont réussi à localiser cet Atlantide aux confins de la Norvège ou au large de la mer Noire ??
Il s'agit d'une sacrée prouesse exclusivement destinée aux dupes qui peuvent se laisser convaincre par pareille intox.

Etymologiquement, Atlantide signifie "ile de l'Atlas". Elle tire son nom du roi Titan "Atlas", qui donna son nom également son nom aux chaines montagneuses de Tamazgha, l'Atlas. Les Atlantes étaient le peuple Amazigh peuplant l'Atlas.
Ces Atlantes semblent bien plus à même -ne serait-ce qu'étymologiquement parlant- à être les naufragés du marasme qui secoua jadis l'Atlantide que leurs homologues des Shetlands ou de je ne sais où.

Faidherbe, dans son ouvrage "The Cromlechs of Algeria" décrit les mégalithes d'Afrique du Nord en détail. Jusqu'à ce moment là, les Cromlechs étaient connues en Occident pour être des monuments funéraires en Scandinavie.
Faidherbe rapporte : « En Afrique, les cromlechs berbères sont des tombeaux qui revêtent un caractère spirituel. » En effet, les mégalithes amazigh étaient des lieux de recueillement. Un parfait exemple est le mausolée du père de Numidia, le Roi Madghis. Il est inhumé dans ce qui est le plus ancien mausolée d'Afrique du Nord, Imedghacen.
Notre reine Dihiya venait se recueillir à cet endroit pour honorer et invoquer l'âme des anciens réconfortant ainsi la thèse selon laquelle nos mégalithes servaient de tombeau funéraire et lieu de prière.
Faidherbe finit par conclure que « les Berbères apparaissent clairement comme édificateurs de Dolmen ». Ces Dolmen constituent donc des anciennes sépultures. Ils nous permettent ainsi de nous pencher sur un passé historique afin de voir ce que les ossements de nos ancêtres ont à nous révéler...
Dans cette logique, des récits gravés en hiéroglyphes sur des temples Pharaoniques font état d'une invasion du sud de l'Egypte vers 1500 av J.-C. par des tribus venues de Lybie, des tribus blondes et de très grande taille. La craniométrie des ossements retrouvés dans les Cromlechs permettent d'établir cette grande taille des personnes inhumées ainsi que leur degré d'intelligence avancé. Les Egyptiens nommèrent ce peuple et leur langue « Thamahou », mot à consonance amazigh où l'on retrouve le préfixe Thama qui signifie « côté » et qui se retrouve dans la composition de plusieurs mots amazigh : Thama-e'n-Ghasset (Tamanraset), Thamachaqt, Thamazight .. Faidherbe conclut que ces Atlantes blonds, fondateurs des Cromlechs ne peuvent être que les descendants de l'Atlantide.

Quittons le continent Africain (au passage je rappelle au lecteur que l'Afrique tire son nom de la tribu Amazigh Ath Ifran -tribu dont l'émir Abdelkader est issu contrairement aux ignares incultes qui prétendent qu'il est .. Arabe - pour l'Atlantique, et plus précisément les Iles Canaries : ces iles apparaissent comme un témoignage vivant, le dernier ilot de l'Atlantide qui a miraculeusement survécu au marasme qui le secoua jadis. Les Canaries sont des iles à la continuité des montagnes de l'Atlas. Elles sont la terre d'un peuple amazigh appelé Igwanchiyen ou Guanches (littéralement Homme de Chinet -ie Tenerife-). Malgré les radotages des espagnoles qui disent les avoir exterminés après la seconde bataille d'Acentejo, Igwanchiyen existent toujours et sont très actifs et plus que jamais conscients de leur héritage culturel Amazigh comme en témoignent ces quelques organisations : MPAIAC , CIIM et Fuerzas Armadas Guanches, CNC, elguanche.net, etc

Lors de la colonisation espagnole des Canaries, Alonso Fernández de Lugo décrit les Guanches comme étant, je cite, « des individus d'une très belle race blanche, grands, musclés, majoritairement blonds ». John Gordon quant à lui décrit le roi des Guanches comme « d'apparence Indo-caucasiens, ayant un physique très nordique ».

D'où viennent ces traits nordiques si communs chez les Berbères et que l'on peut trouver aux quatre coins de Tamazgha ? Hans Günther parlait en 1927 d'un clair « apport de la race nordique » chez les Berbères. Beaucoup de gens ont essayé d'élucider ce mystère - sans succès - faute d'avoir les yeux en face des trous.
La réponse pourtant coule de source. Cet apport ne vient en aucune façon d'Europe ; la théorie selon laquelle le gène blond présent en Tamazgha viendrait d'Ouendalen (Vandales en Amazigh) ne tient pas la route : en plus de leur nombre très limité, les Vandales ne sont arrivés en Tamazgha qu'au Vème siècle après JC. Imazighen sont ancrés en Tamazgha depuis des temps bien plus éloignés ...

La citation par Alfred Rosenberg dans son ouvrage « Le Mythe du vingtième siècle » résume bien cette origine des Berbères et leur lien évident avec l'Atlantide : "Les Berbères, dont une partie conservent la peau claire et les yeux bleus, ne remontent pas aux raids des Vandales, mais bien à la très ancienne vague Atlanto-nordique. De nombreux chasseurs Kabyles, par exemple, sont aujourd'hui encore irréfutablement d'origine nordique".

A bon entendeur...