dimanche 6 février 2011

Moubarak/Ben Ali - el hadj moussa/moussa el hadj

Azul felawen,

Ca va faire un bail que je ne me suis pas manifesté. Je voulais juste avoir une réaction à chaud sur les évènements qui secouent la Tunisie et l’Egypte.
Bien que j’ai de la compassion pour la famille des victimes Tunisiennes Berbérophones, et bien entendu, aucune pour le reste, je tenais à rappeler ce poème de Heinrich Heine que j’ai appris il y a fort longtemps et qui m’est revenu en mémoire vive à la manière de la madeleine de Proust.

Adolf Hitler disait de Heine qu’en tant que Juif, il avait la tare d’être traduisible (contrairement à Goethe et d’où l’appellation langue de Heine ou de Goethe pour la langue Allemande, selon votre tendance). Ca tombe très bien dans notre que Heine soit traduisible vu que ça ne parle pas Allemand ici. Sans tarder, je vous livre les versions brute et traduite.

Lachen sheidet der Tyran
Denn er weiss, nach seinem Tode
Wechselt Willkür nur die Hände
Und die Knechtschaft hat kein Ende.

Le tyran meurt en souriant
car il sait qu'après sa mort
la tyrannie changera seulement de mains
et que l'esclavage est sans fin.

Sur ce, j’imagine que comme l’enfer, nos petits kharabes sont remplis de bonnes intentions. Dommage que leurs efforts ne changeront rien au schmilblick.